Bienvenue à Flesselles !

Flascerii en 1220, Flaissières en 1133, ou encore Fleschères en 1535, Flesselles est aujourd'hui une commune très peuplée (plus de 2000 habitants), qui a doublé sa population en l’espace d’un siècle. Le bourg s'organise autour de deux larges places, l'une près de l'église et de la mairie, l'autre devant le château

Flesselles était déjà important au Moyen Age et jouait un rôle défensif essentiel, comme en témoigne encore la tour conservée dans la cour du château. Un important réseau de souterrains-refuges, « muches » en Picard, permettait également à la population de protéger le bétail et les récoltes en cas d’invasions. Ces souterrains se retrouvent dans la plupart des communes du secteur, ceux de Naours étant les plus connus.

Plusieurs écarts, dont certains se sont maintenus jusqu'à nos jours, sont mentionnés sur le terroir de Flesselles depuis le Moyen Age comme Grislieu et sa chapelle, Olincourt, Regnauval, Savières ou encore Maigremont. Ils dépendaient tous de l'abbaye Saint-Jean d'Amiens. Ces écarts subirent les dommages des différentes guerres et furent tous plus ou moins désertés dans le courant du XVIIIe siècle.

De ses racines rurales, témoignent encore de nombreuses fermes à cour fermée qui profitaient de la ligne de chemin de fer Doullens-Amiens pour l’export des céréales. Malgré sa fermeture en 1991, la commune profite tout de même de sa proximité de la capitale picarde et attire toujours une nouvelle population, comme en témoigne le vaste lotissement implanté dans la partie sud du village.

Le château

La seigneurie de Flesselles est attestée dès le XIIe siècle. Au début du XIVe siècle, elle appartenait à Guillaume de Saveuse qui aurait fait construire un château à plusieurs tours, dont l'une a été conservée.

Au XVIIe siècle, un nouveau château est bâti pour la famille Brégy de Flesselles : de cet édifice demeure l'actuelle salle de réception (ancien commun en briques et pierres). Il joua un rôle défensif pendant les guerres contre les espagnols à cette époque, notamment en 1590, 1595 et en 1636.

En 1744 le château fut vendu à Alexandre Nicolas de Bray, qui fit construire en 1747 le corps de logis actuel et le pavillon à étage-carré. La liaison entre le corps de logis et le pavillon est assurée par un long bâtiment à portail néo-classique, qui aurait été édifié vers 1780 par l'architecte Rousseau, à qui l’on doit le château de Saint-Gratien et la façade de l’ancien théâtre d’Amiens.

Au XIXe siècle, Charles de Chévigné agrandit le par cet remania l'aménagement intérieur du château.

A la suite de la vente du domaine en 1976, l'ancien parc fut converti en lotissement. Le château est aujourd’hui un lieu privé dont une partie peut être louée pour l’organisation d’événements.