Bienvenue à Frohen-sur-Authie!



Un peu d'histoire...

Bercé par les flots de l’Authie, Frohen-sur-Authie est née de la fusion entre Frohen-le-Petit et Frohen-le-Grand en 2007.

L’origine de Frohen nous vient du latin Fursei Hamus, soit « hameau de Fursy ».

Fursy, ou Furcy, était un moine irlandais arrivé dans le Nord de la Gaule au début du VIIe siècle. Parmi ses nombreux prodiges, Fursy ressuscita le fils du duc Haymon à Macérius, aujourd’hui Mézerolles. En remerciement, le duc offrit un domaine à Fursy devenu Fursei Hamus : Frohen.

Une source consacrée à Saint-Fursy prétendait guérir beaucoup de maladies et notamment des maladies de la peau. Une petite fontaine existe toujours de nos jours et déverse régulièrement un petit filet d’eau qui se jette dans l’Authie.

Au XIXe siècle, L’abbé Pruvot fit construire une chapelle qui porte l’inscription : « Hommage des habitants de Frohen le G. à Saint-Fursy ». Elle fut bénie en 1862 par l’archiprêtre de Péronne, l’abbé Turquet et fit l’objet de nombreux pèlerinages.

Profitez du charme de Frohen par la route qui relie les deux églises et découvrez ses nombreuses maisons de maitres, ses corps de ferme, son château et son ancien moulin.

 

 

 


 

Les églises

Avec la fusion des deux communes, Frohen-sur-Authie possède deux églises : l’église Saint-Pierre pour Frohen-le-Petit et l’église Saint-Furcy pour Frohen-le-Grand.

Construite au XVIe siècle, en pierres, l’église Saint-Pierre est la plus ancienne de Frohen-sur-Authie. Cependant, la nef et la façade ne sont ajoutées qu’à partir du XVIIIe siècle. La démarcation entre le cœur et la nef est bien visible de l’extérieur puisque le cœur est plus haut que le reste de l’édifice. Hormis de très beaux graffitis visibles sur les murs extérieurs, l’ensemble de l’église Saint-Pierre est inscrit aux Monument Historiques.

L’église Saint-Furcy, située en bordure de la route allant sur Auxi-le-Château date de 1955. Elle remplace un édifice plus ancien détruit lors des bombardements des 24 juin et 5 juillet 1944. Seul le clocher d’origine subsiste.

 

Le château

Frohen a longtemps appartenu aux seigneurs de Candas, puis à la famille de Créquy qui, logeaient dans un château féodal qui, selon les archives, se situait sur les hauteurs de Frohen-le-Petit. Suite à un incendie, la famille de Créquy partit sur Frohen-le-Grand et se fit construire une maison seigneuriale.

Le château actuel a été élevé par Jules de Fercourt-Créquy au début du XIXe siècle. Sa fille Sidonie épouse en 1835 Edouard, comte du Passage et donnera naissance à Arthur du Passage, célèbre sculpteur animalier. Nous pouvons admirer l’étendue de son talent grâce aux deux sangliers en bronze qui ornent l’entrée du château. Dérobés dans les années 1990, ils ont été retrouvés et ont réintégré le château en 2021.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné par les Allemands qui sont chargés de mettre en place l’organisation des missiles V1 destinés à détruire Londres. Un immense blockhaus et plusieurs baraquements sont alors construits dans le parc du château. Une première attaque menée par les alliés a lieu le 24 juin 1944, elle détruit l’aile ouest du château, ainsi que plusieurs maisons, l’église et le presbytère. Deux habitants de Frohen et deux officiers allemands sont également tués. Une deuxième attaque, beaucoup plus importante, a lieu le 5 juillet. 14 bombardiers larguent 155 bombes à 3800 m d’altitude. Les baraquements sont détruits et le parc est semé de cratères. Malheureusement, le blockhaus reste intact ; il existe encore aujourd’hui, caché par la végétation.


Tableau de bord