Bienvenue à Agenville !



Un peu d'histoire...

L’histoire d’Agenville, autrefois Aisenvilla ou encore Genville, nous est malheureusement peu connue. Les archives les plus anciennes, en majorité des actes d’état civil, remontent au début du XVIIIe siècle.

La commune a beaucoup souffert des invasions anglaises durant la guerre de Cent Ans. Après la bataille de Crécy, en 1346, elle fut en partie détruite et rebâtie sur un autre emplacement. Des chroniques de la fin du XIXe siècle font d’ailleurs mention de souterrains refuges (muches en Picard), à proximité de l’ancien emplacement du village.

Au XVIe siècle, se trouvait un prieuré qui dépendait de l’abbaye Saint-Pierre d’Abbeville, chargé notamment de recevoir les impôts dus au Clergé. En 1791, peu après la Révolution française, tous les domaines furent vendus en parcelles. L’ancienne école (détruite durant les bombardements de 1944) était d’ailleurs construite sur l’une de ces parcelles.

Agenville a longtemps prospéré grâce à la culture de céréales et du lin. On trouvait également des mines de cailloux, utilisés pour l’entretien des chemins, ainsi que des carrières de pierre pour les besoins des constructions.

 

Les bombardements de 1944

Dès 1943, le nord de la France, alors en Zone Interdite, devient le chantier de construction d’innombrables blockhaus, postes de commandement et bases de stockage et de lancement de missiles V1, destinés principalement à bombarder l’Angleterre.

A la fin de l’année 1943, les alliés repèrent la construction de nombreux bâtiments cachés, mais ignorent encore que les sites doivent approvisionner les rampes de lancement de la région en V1. Ils entameront des bombardements massifs à partir de la mi-juin 1944, en lâchant plus de 2000 bombes qui ravageront les communes de Prouville, Agenville et Domléger. A l’issue de ces bombardements, la commune d’Agenville sera détruite à 95%.


L’église Saint-Sauveur

Elle remplace un ancien édifice du XVIIIe siècle, détruit durant les bombardements de juin 1944. L’église actuelle a été construite entre juillet 1952 et décembre 1953 sur les plans de l’architecte amiénois Pierre Herdhebaut, dans un style assez moderne. La sobriété de la façade est plutôt simple en raison de l’unique utilisation de la brique. L’intérieur est tout de même plus rythmé grâce à l’emploi de béton pour la réalisation des arcs brisés.

En 1954, l’église est dotée de magnifiques vitraux signés Jacques Michel et réalisés par le peintre-verrier André Rabion. Ils représentent la célébration eucharistique ainsi que Saint- François d’Assise, Saint-Joseph, Sainte-Thérèse de Lisieux.

 


Tableau de bord