Bienvenue à Beauval !



Un peu d'histoire...

Autrefois appelée Bellavalle, Beauval tient son nom du cadre vallonné qui l’entoure.

Tenue par les comtes de Saint-Pol, la commune fut affranchie par une charte communale en 1219.

En 1597, après la prise d’Amiens, Henri IV établit son camp au lieu-dit du « Vert-Galant », en vue de reprendre Doullens occupée par les Espagnols.

C’est au début du XIXe siècle que Beauval connut son plus fort développement grâce aux usines de textile Saint-Frères ainsi qu’à l’exploitation du phosphate. Avant cela, la ville était essentiellement rurale. La culture du lin et du chanvre faisaient la richesse des agriculteurs.


Beauval : berceau des industries textiles Saint-Frères

La grande épopée de la famille Saint commence en 1814 avec trois frères : Pierre, Aimable et François qui fondèrent une première entreprise de fabrication et de vente de toiles de lin. Leur principe était de vendre le fil aux ouvriers agricoles qui confectionnaient la toile chez eux le soir, après le travail de la ferme. Une fois le tissage terminé, les frères Saint leur rachetaient le tissu. En 1825, plusieurs centaines d’ouvriers travaillent déjà pour eux.

Avec l’apparition du jute venu des Indes, une première filature s’installe dès 1843. En 1871, Saint-Frères est l’une des entreprises de confection de toile de jute les plus importantes de France. En 1911, elle compte 17 usines, plus de 130 succursales et dépôts-ventes en France et à l’étranger et 14.000 ouvriers dont 9000 dans la Somme. En 1965, l’usine de Beauval représentait à elle seule environ 15% de la production française d’articles de jute. Reprise par le groupe Boussac-Saint-Frères, les frères Willot et enfin Rosenlew, l’usine ferma définitivement en 2004.

En 1888, Charles Saint, entrepreneur paternaliste, offre à la commune une imposante église. Construite par l’architecte Delefortrie, elle coûte près de 400.000 Francs-Or, soit le prix d’une usine ! Elle remplace ainsi une église plus ancienne, située alors sur l’actuel terrain de football. Trois cités ouvrières sont également construites en 1898 (cité Quenot, cité de Doullens et cité des Avesnes) ainsi qu’un magasin coopératif (la Prévoyance). Enfin, différents services sociaux (écoles, crèche, maternité, centres aérés...) sont mis en place et améliorent considérablement les conditions de vie des salariés.

 Découvrez le cimetière paysager de Beauval et l’impressionnant mausolée de la famille Saint.

 

Le Phosphate ou « sable d’Or », une autre richesse de Beauval

En 1886, le pharmacien Amédée Hordequin analyse un sable fin et soyeux et découvre qu’il s’agit en réalité de phosphate : un engrais hors du commun utilisé pour l’agriculture. Il annonça cette découverte aux habitants dont certains exploiteront leurs propres terres et profiteront de cette fortune subite pour se faire construire de superbes manoirs, maisons de maître et monuments funéraires encore visibles aujourd’hui.

L’usine d'engrais et la carrière d'extraction lancées par la “Compagnie Française des Phosphates” ne sont plus utilisées depuis la fin des années 1990.

 

Le peintre Horace Colmaire

Horace Colmaire était un peintre  régionaliste qui vécu et mourut à Beauval en 1965.

Il s'inspira de la vie rurale picarde, notamment de la région de Doullens, en représentant beaucoup de scènes d'intérieur de milieu modeste. Élève de l’artiste amiénois Albert Roze, il intégra également les ateliers parisiens de Léon Bonnat, Jules Adler et Raymond Allègre. Vous pouvez admirer quelques unes de ses œuvres au Musée Lombart de Doullens.

 


Tableau de bord