Bienvenue à Fréchencourt !



Un peu d'histoire...

Le territoire de Fréchencourt, bordé par la rivière de l'Hallue, dépendait autrefois de la prévôté de Beauquesne ainsi que du baillage d’Amiens.

 

La défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III provoquèrent, le 4 septembre 1870, la chute du Second Empire. Le village de Fréchencourt fut le témoin direct de la guerre Franco-Prussienne durant l’hiver 1870. Le 23 décembre, les Prussiens attaquent Fréchencourt. Les Français ripostent et de sévères combats ont lieu près de la rivière. Malheureusement, face aux 4 000 fantassins et 2 000 cavaliers d’Uhlans et de Hussards, l'artillerie française doit se replier en direction d'Albert et de Bapaume. Fréchencourt sera définitivement occupée par les Prussiens dès la mi-janvier 1871.


 

L’église

En 1839, une forte inondation fait déborder l'Hallue jusqu'au pied de l'ancienne église. Des travaux de remise en état sont alors mis à l'étude, mais en raison de leur importance il fut conseillé de construire un nouveau bâtiment.

La nouvelle église, de style néo-gothique, est achevée en 1863 sous la conduite de l'architecte Delefortrie. Construite en brique, elle mesure 35 mètres de long et la flèche culmine à près de 30 mètres. L'Impératrice Eugénie fit don du Chemin de Croix.

 

Le moulin

En contrebas du village, enjambant l’Hallue, vous apercevez le moulin. Bien que plusieurs fois remanié, sa présence est attestée depuis le XIIIe siècle. L’architecture en colombages et torchis sur soubassement de grès lui donne un aspect élégant. En 1905, la roue à aubes a été remplacée par une turbine.

 

Les Puits Tournants, entre patrimoine naturel et légende

Les Puits Tournants sont une richesse naturelle de notre département.

L’eau extrêmement pure, d’une étonnante couleur bleu turquoise, est à température quasi-constante et sort des quelques 260 sources recensées sur 3 hectares. Les spécialistes expliquent que l'eau dominant le fond crayeux blanc opère une sélection chromatique de la lumière solaire. Une partie du spectre lumineux est absorbée par les fonds, et seule la lumière bleue est retenue par les couches liquides supérieures.

Il faut aller jusqu'au dernier de ces puits artésiens, appelés aussi « fontaine bleue » pour découvrir la plus importante de ces sources : « l'Abyme », profonde de 5,50 mètres et d'un diamètre moyen de 6 mètres constituant une réserve d'eau de plus de 160 m3 et cadre d'une légende connue. La tradition rapporte, en effet, qu'il y a bien longtemps un carrosse tiré par six chevaux tomba dans « l'Abyme » avec ses occupants, les chevaux s'étant emballés, et qu'on ne retrouva jamais cet attelage englouti. Il s'agit peut-être d'ailleurs, de la réminiscence d'un accident réel, car jadis, l'ancien chemin vers Querrieu et Amiens passait sur la « Falize », falaise de 25 mètres de haut qui domine les sources, et formait un angle droit juste au-dessus de l'Abyme alors moins envasé et plus profond.


Tableau de bord