Bienvenue à Outrebois !



Un peu d'histoire

 

Bercé par les flots de l’Authie, le village d’Ultrabaiz en 1067, ou encore Outrebais en 1255, est installé sur l’ancienne voie romaine Amiens-Thérouanne. Son nom vient de sa situation toute particulière d’être à proximité d’une zone boisée.

 

Les terres d’Outrebois appartenaient au XIIIe siècle aux seigneurs d’Amiens ; Thibaut d’Amiens accorda en 1215 certains privilèges dont l’élection d’un échevinage. A la Révolution, les domaines de la seigneurie furent confisqués et, le 22 avril 1793, le moulin à eau servant à moudre le blé est vendu.


Promenade bucolique

Départ de l’église Saint-Séverin, du XVIe siècle, située sur les hauteurs du village, au bord de la route allant de Doullens à Auxi-le-Château. En faisant le tour de l’église, vous pourrez admirer les anciennes tombes et déchiffrer les nombreux graffitis gravés sur ses murs, parmi les plus beaux du territoire ! Ils datent, pour la plupart, du XVIIIe siècle, mais peut-être aurez-vous la chance de trouver d’autres graffitis Cosaques ainsi qu’un beau cadran solaire. En sortant, vous passerez devant une chapelle du XIXe siècle.

En vous dirigeant vers le village, en contrebas de la route, vous passerez sur l’Authie, aux reflets bleu turquoise et traverserez le bourg jusqu’au remarquable calvaire en fer forgé. Au passage, vous ne pourrez pas manquer les anciens corps de ferme aux majestueuses grand’portes.

 

Le manoir du Quesnel

C’est sur la route d’Outrebois à Boisbergues que l’on peut admirer le manoir de la ferme du Quesnel, aujourd’hui propriété privée.

Ce domaine seigneurial est installé au pied d’une colline qui porte les ruines de l’ancien château fort, dont il ne reste plus aujourd’hui que les deux tours. Jeanne d’Arc y aurait, dit-on, séjourné.

C’est au début du XVIIe siècle que le manoir actuel est construit au milieu d’un paysage romantique à souhait, pour remplacer le château inconfortable, délabré et même ruiné par les invasions Espagnoles.

Construit en pierre de taille, le pavillon principal est flanqué de trois tourelles carrées de même hauteur que le corps de logis et coiffé de toits trapus à quatre pans. On remarque également Dans la cour de la ferme un pigeonnier octogonal en brique avec chaînages de pierre aux angles qui contribue au pittoresque de l'ensemble.

 

Avril 1943, un avion anglais s’écrase.

Un article de l’époque nous rapporte les faits : « Dans la nuit du 08 au 09 avril, un bombardier trimoteur s’est écrasé en flammes sur le territoire d’Outrebois, près de la ferme de M. Haudron, dont l’habitation l’a échappé belle. Privé de ses occupants qui s’étaient jetés en parachute, l’avion, touché par la DCA percuta au sol, à 20 mètres de la ferme, avec une telle violence qu’il fut pulvérisé et carbonisé. On retrouva des débris à une centaine de mètres du point de chute ».

En 2013, Godefroy Haudron, qui avait 19 ans à l’époque, se rendit à nouveau sur les lieux pour mettre au jour, avec le concours de l’association « Somme Aviation » les vestiges du moyeu d’hélice de l’appareil, un Wellington Mk III du 166 Squadron de la Royal Air Force.


Tableau de bord