Bienvenue à Candas !



Un peu d'histoire

Candas,  appelé « le Candas » jusqu’à la fin du XIXe siècle, a donné son nom à une noble famille dès le XIIe siècle : la famille du Candas. Parmi eux, ce sont succédés d’illustres personnages comme Jean du Candas qui était official de l’abbaye de Corbie en 1391 ; Jean de Belloy, gouverneur d’Amiens en 1416, ou encore Guy de Monceaux, gentilhomme de la Chambre du roi Henri II, capitaine de 200 hommes de pied, puis maître d’hôtel des rois François II et Charles IX au milieu du XVIIe siècle.

Les religieux de l’abbaye de Molesmes, en Bourgogne, possédaient également des biens considérables à Candas. Une ordonnance du Pape Alexandre III de 1179 nous apprend aussi que le prieuré de Bagneux (aujourd’hui lieu-dit sur la commune de Gézaincourt) possédait la moitié du territoire de Candas.

 


L’église Saint Jean-Baptiste

L’église a été construite en 1780 puis restaurée en 1884 dans un style plus classique.

Son intérêt se porte sur la présence de volutes de style baroque sur la façade, mais également sur les vitraux modernes réalisés par Alain Mongrenier en 2007.

 

Le moulin Fanchon

Ce moulin en briques, construit vers 1750, fut d'abord la propriété de Louis Gorjon de Verville, receveur de tailles à Doullens, qui avait acquis la seigneurie de Candas en l'achetant au Marquis de Brosse en 1715. Son fils Louis-Antoine lui succéda en 1767. A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, Nicolas Fournier, puis son fils Jean-Nicolas, firent fonctionner le moulin. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le moulin fut racheté par Brisse, qui s’associa avec le meunier Thomas Damagnez. En 1882, Louis Fanchon racheta le moulin, il en sera le dernier meunier. Après sa mort en 1923, le moulin cessa de fonctionner et fut vendu en 1938 à Gustave Boullet, épicier à Candas, puis à Louis Vast, agriculteur. Malheureusement à l’abandon, le moulin tomba peu à peu en l’état de ruines. C’est en 1998, que l'association de Sauvegarde du Patrimoine de Candas initia, avec la commune, un projet de restauration et de remise en fonction. Les travaux durèrent de 2001 à 2008 et aujourd’hui le moulin est en parfait état de fonctionnement.

 

Les fermes du Valheureux

En sortant de la commune, en direction de la Nationale 25, se trouvent les fermes du Valheureux, lieu-dit rattaché à Candas vers 1793, après la Révolution. Elles appartenaient auparavant à l’abbaye du Gard.

On y remarque aujourd’hui les imposants corps de ferme en brique ainsi qu’une chapelle funéraire datant de 1861.

Le Valheureux a également servi d’aérodrome Britannique durant la Grande guerre puis allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

L’ancienne motte féodale

Au bout de la rue de la Motte, vous pouvez apercevoir les vestiges d’une ancienne motte féodale dont on distingue les anciens fossés entourant la levée de terre. Ces buttes fortifiées sont une réponse aux nombreuses invasions des « hommes du Nord » au cours de la période charnière des IXe et Xe siècles.



Tableau de bord