Bienvenue à Bonneville !



Un peu d'histoire...

Bonneville, autrefois nommée « Bonna-Villa », était autrefois une vaste clairière au milieu de l’ancienne forêt de la Vicogne.

Ce sont les Bénédictins de l’abbaye de Corbie, propriétaires de Bonneville à la fin du VIIe siècle, qui y firent édifier un manoir et une chapelle.

En 1197, les Templiers de Fieffes remplacèrent les Bénédictins et, lorsque l'ordre des Templiers fut supprimé en 1311 par le pape Clément V, leur domaine passa aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le maître prend alors le titre de commandeur de Fieffes et Bonneville.

Il subsistait encore au XVIIe siècle une léproserie, un couvent, un prieuré et quatre moulins à vent. En 1636, le terrible Jean de Werth à la tête des Espagnols pilla et brûla le village.

Un réseau souterrains, probablement des muches, a été recensé par l’Inventaire Départemental des cavités souterraines de la Somme dans un rapport de 2011.


 

L’église Sainte-Catherine

Les archives font mention de la construction d’une église de style roman en 1085 dont le clocher culminait à 18 mètres. Elle fut restaurée et modernisée en 1499 avant d’être remplacée à la fin du XIXe siècle.

C’est en 1874 que le maire de l'époque, Sulpice Lefèvre, fit don de son manoir, situé à l'entrée de l’actuelle rue d'Aumont, à la seule condition d'y construire une église. Le manoir devra servir de presbytère.

En 1895 le conseil refuse le premier plan et en accepte un second, moins onéreux. Le 8 novembre de la même année, les travaux commencent sur les plans de l’architecte Delefortrie.

Le 7 août 1898, l'église Saint-Anne ouvre au culte lors d’une grande cérémonie et d’une bénédiction.

En 1899, on démonte l'ancienne église dont les matériaux serviront au nivellement de la place.

En 1900 les trois nouvelles cloches sont baptisées. Sur chacune d’elles, on peut y lire les inscriptions suivantes :

La plus grosse : « Je me nomme Charlotte-Oportune, parrain Charles Saint, marraine Oportune Saint son épouse. »

La moyenne : « Je me nomme Gustavie-Alexandrine, parrain Gustave Vignon, marraine Alexandrine Macque. »

La petite : « Je me nomme Georgette-Claire, parrain Georges Saint, marraine Claire Boursin. »

Enfin, en 1904, on pose dans le clocher d'une horloge à quatre cadrans.

Dans les années 1940, deux des quatre clochetons s'écrasent au sol suite à une violente tempête.

Bien que la religion catholique ait été prédominante à Bonneville, il est fait mention d'une communauté protestante à l'époque des guerres de Religion. Au début du XIXe siècle, on en comptait encore 115 pratiquants qui célébraient leur culte dans une maison de la rue de Fieffes.

 

La Mairie-École

En 1868, le préfet ordonne la fermeture de l’ancienne école qui tombe en ruines. La commune acheta un terrain au milieu de la rue de Montrelet pour y construire une nouvelle école avec des classes pour filles et garçons avec un logement de fonction et une mairie.

 

Dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale

Le 16 septembre 1944, un habitant de Bonneville tente de tirer sur un allemand sans l’atteindre et est arrêté avec 6 autres personnes. Considérés comme des résistants, ils sont torturés la nuit suivante dans l’atelier de monsieur Watine, rue Montrelet, puis abattus derrière le cimetière. Les corps seront retrouvés plus tard près d’un bois à Acheux-en-Amiénois.

Aujourd’hui, une stèle commémorative rend hommage aux victimes : Adrien DUFRENOY, René JOLIBOIS, Guy LACROIX (l’auteur du coup de feu), Roger MERCIER, Georges TITREN, Léon TITREN et Jean VASSEUR.


Tableau de bord